Notre regard qui manque à la lumière

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19,00

Editions Fayard, 256 pages, juin 1975.

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Description

“La voix solitaire qui sait réveiller dans l’homme le Dieu endormi”, telle est la voix que ce livre nous fait entendre. Ce Dieu en nous parfois s’éveille, il se cherche et nous le cherchons, il nous aime et nous l’aimons, mais nous ne le savons guère. Nous sommes aveuglés par des apparences éblouissantes, divertis par des attraits tangibles, mais restons toujours assoiffés d’amour et de vérité. “En réalité, tout le monde cherche Dieu puisque tout le monde demande à la terre ce que la terre ne peut pas donner, tout le monde cherche Dieu puisque tout le monde cherche l’impossible.”
Cette voix éclate en formules fulgurantes qui débusquent erreurs et hypocrisies, qui projettent la lumière jusqu’au fond de nous-mêmes. Comme l’éclair, en effet, elle terrasse, illumine et féconde. Elle invite à un dialogue pathétique avec soi, avec les autres, avec le Dieu caché. Nulle part peut-être le solitaire de Saint-Marcel-d’Ardèche n’a condensé autant de force explosive que dans ce livre. Comme l’aiguille d’or de l’acupuncteur, sa critique pénètre jusqu’au nerf qui provoquera le sursaut salutaire.
Gustave Thibon est un autodidacte qui s’est formé par le travail de la terre, par la lecture personnelle, par la méditation, par le contact et la parole. Il a mené de concert la vie dans sa ferme, auprès des champs, des arbres, des bêtes, et la découverte de la société, de la science, de la philosophie, de la théologie, de la mystique.
Les nombreux essais qu’il a publiés révèlent, non point un professeur, ni un simple observateur et analyste des mœurs et des passions humaines, si aigu fût-il, mais un homme engagé dans une bataille spirituelle, dont l’issue n’est pas moindre que la destinée divine des hommes. Son œuvre lui a valu, en 1964, le grand prix de littérature de l’Académie française
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Informations complémentaires

Poids320 g