L’assassin

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Editions Flammarion, 1993, 309 pages. Bon état.

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Description

Rosine est un bandit célèbre, le gangster le plus recherché de France. Il a plusieurs fausses identités, « le Canaque », « Tonio la Seringue » ou « Monsieur de Saint-Pons ». Il a aussi plusieurs planques, des complices dévoués et une maîtresse, Jeannette, qui se fait appeler « Sandra ».
L’éditeur Marcoussis, flairant le gros coup (un nouveau Papillon), décide de publier l% Mémoires de Rosine. Comment approcher le truand? Premier faux pas : Marcoussis annonce qu’il fournira un nègre. Le tueur en est ulcéré.
Un certain Boukhary arrangera les choses. C’est un « réfugié artistique », natif d’Europe centrale, qui s’est fait un nom dans la peinture d’avant-garde en peignant des robinets. Marcoussis l’invite à déjeuner. L’homme a l’idée d’un intermédiaire
Rouquette, ancien compagnon de route des rebelles algériens. Il n’y a pas de plus grand bonheur pour un romancier que de peindre la société qui l’entoure, surtout quand elle ne ressemble pas à celle qui l’a précédée. Les bandits d’aujourd’hui sont différents de ceux de 1900, encore plus de ceux que Balzac a décrits. Ils sont représentatifs d’un nouvel ordre (ou d’un nouveau désordre), aussi bien que le millionnaire, l’affairiste, le député, le P.-D.G., la femme de ménage antillaise.
Le bandit qui est le héros de ce livre a, comme tous les Français, des prétentions littéraires. On conviendra que c’est un sujet de roman assez rare que les rapports d’un assassin homme de lettres avec un éditeur parisien.

Informations complémentaires

Poids365 g

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