Clotilde est chrétienne, jeune, belle et de noble lignée burgonde. Elle vit à la cour de son oncle Gondebaud, celui-là même qui avait massacré ses parents.
En âge de se marier, Clotilde rencontre secrètement un émissaire du roi des Francs, Clovis. C’est lui qu’elle souhaite épouser et elle va conquérir de haute lutte ce titre de reine des Francs que lui offre Clovis.
Devenue reine, Clovis n’aura de cesse de transmettre sa Foi à son époux. C’est à la bataille de Tolbiac, à un moment critique de la mêlée que Clovis promet de se convertir en cas de victoire. S’en suivra son baptême en 496 à Reims, épisode fondateur de la France. Devenue veuve, Clotilde se trouve confrontée aux tristes querelles de partage du royaume de Clovis entre leurs fils. Après la mort de Clodomir son aîné, elle tente en vain de sauver la vie de ses petits-fils désarmés face à leurs oncles.
Monique Amiel met en avant la force d’âme de la jeune femme, sa détermination mais aussi sa joie de vivre. Elle nous rend ainsi plus proche la personnalité d’une grande figure de l’Histoire de France. Cette proximité est soutenue par le trait d’Alain d’Orange, à la fois gracieux et incisif.
En choisissant Clotilde pour épouse, Clovis a choisi le courage, la générosité et la jeunesse d’une belle princesse burgonde. Mais il a aussi, avec ce mariage d’amour, transmis à sa lignée la Foi chrétienne de Clotilde. Aux temps sombres des rivalités barbares, appuyée par l’amitié de deux saints, Rémi et Geneviève, Clotilde donne vie à un nouveau pays, la France.
